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2007
Taj Mahal n’a pas son pareil pour ressusciter le grand répertoire du blues, celui des Sonny Boy Williamson, des Jimmy Reed et des Blind Willie Johnson, soit qu’il les restitue quasiment à la lettre, s’accompagnant à la guitare, soit qu’il les adorne d’éléments dictés par sa seule inspiration. Ainsi apparaît-il comme un passeur et comme un continuateur, intégrant au passage des éléments empruntés à l’Afrique ou aux Antilles. Autant d’influences particulièrement sensibles dans Zanzibar ou dans My Creole Belle, avec ses couplets désopilants en patois créole. Il présente en français chacun des morceaux, explique longuement la teneur du Fishing Blues d’Henry Thomas, esquisse des pas de danse, sollicite l’assistance, accepte de bonne grâce les rappels qui lui sont réclamés. Un chanteur sensible doublé d’un entertainer. De quoi combler le chapiteau.
Taj Mahal guitare, voix
Bill Rich basse
Kester Smith batterie