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Pour cette deuxième soirée afro-cubaine, on pouvait se croire face à un combat entre deux colosses de la clave. Ce furent les débuts gersois du Latin Giants Orchestra et de l'Afrocuban All Stars, l'un dirigé par José Madera, survivant de l'orchestre de Tito Puente, l'autre par Juan de Marcos Gonzalez, l'ancien directeur musical de Buena Vista Social Club. Après un hommage à Ibrahim Ferrer (que Juan Carlos de Marcos dirigea durant cinq ans), les musiciens de l'Afrocuban se sont adonnés à une série de descargas, à la façon des orchestres des années cinquante qui rythmaient les nuits havanaise, dans un Cuba alors transformé en bordel américain. Comme jadis, mais dans un autre contexte, c'est la virtuosité instrumentale qui fait rage, notamment celle du saxophoniste David Suarez et du tromboniste Antonio Leal.

Juan de Marcos tres, guitare, direction
Oslen Ceballo Brian trompette, bugle
Thommy Lowry Garcia Rojas trompette, bugle
Lazaro Armaury trompette, bugle
Antonio Leal Rodriguez trombone
Juan Carlos Marin Eloseguy trombone
David Suarez Merlin clarinette, saxophone
David Aflaro Garcia piano, claviers
Marcos Antonio Godoy Torres contrebasse
Adel Gonzalez Gomez congas
Rolando Salgado Palacio bongos, cloches
Luis Lang Morejon coros, violon, percussions
Felix Valdes Ibanez coros, percussions
Antonio Juvencio Portuondo Martinez timbales, batterie
Tirso Oriol Duarte Lescay voix
Leucidio Vera Rizo voix