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El Indio arrive précédé d’une réputation flatteuse et fort du succès remporté le 11 aux arènes. Trompettiste brillant, admirateur et émule de Woody Shaw à qui il rend hommage dès le début de son concert, il rappelle à plus d’un égard Arturo Sandoval dont il possède la puissance et l’expressivité dans l’aigu (Porque, Atiempo). Il est accompagné par des partenaires qui maîtrisent parfaitement l’idiome hard bop pimenté par les rythmes cubains. Le public, aussi nombreux que lors des soirées précédentes, ce qui n’est pas peu dire, se met vite à l’unisson de cette musique colorée qui permet à chacun, notamment le pianiste Ivan Gonzalez Lewis, de se mettre en vedette.

El Indio trompette
Roman Filiu saxophone
Ivan Gonzalez Lewis piano
Jorge Alexander Sawa contrebasse
Lukmil Perez batterie
Adel Gonzalez Gomez percussions