Program

Notre inculture face à la profusion des musiques du Brésil nous a presque fait passer sous silence cette instrumentiste au savoir redoutable, qui a confié une grande partie de sa carrière à cette petite flûte, ce fifre à vrai dire, dont nous ne connaissons l’allure que par le tableau de Manet. Désireuse d’élargir les possibilités de cet instrument de poche, la flûtiste a exercé son talent à la traversière, accompagnée d’un trio piano-basse-batterie taillé pour explorer une manière de fusion où tradition et modernité se sont épousées brillamment, sous le regard curieux d’amateurs venus en nombre à ce concert gratuit dans le cadre de la saison du Brésil en France.

• Andrea Ernest Dias (flûte) Pedro Carneiro Silva (piano) Miguel Dias (basse) Felipe Larrosa Moura (batterie)
• andreaernestdias.com

Casuarina ou les sortilèges du Brésil traditionnel. Arrivés sur scène avec un instrumentarium complet, les membres du groupe formé à l’origine pour perpétuer l’héritage d’un quartier bohème de Rio de Janeiro ont transporté le public vers des territoires où prévalent les subtilités du rythme et l’effet d’entraînement propres à la samba. Une sorte de transe légère s’emparait alors du public, charmé à la fois par le mariage entre les voix et les timbres du cavaquinho ou du pandeiro et le plaisir visible, presque palpable, de découvrir les origines moins connues de la MPB (Musique Populaire Brésilienne).

• Daniel Montes (guitare 7 cordes) Gabriel Azevedo (pandeiro, voix) João Fernando (mandoline, voix) Rafael Freire (cavaquinho, voix) Gugu Soul (percussions) Kayodê Encarnaçao (percussions)
• casuarina.com.br