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Après la prestation énergétique du power-trio de Wayne Krantz, débarque Biréli Lagrène le disciple de Django qui se fend d'un petit prélude en solo. Puis, selon un cérémonial bien établi, il va être ensuite rejoint par chacun de ses invités (ou amis). Escoudé d'abord, que Bireli va comparer à une «bombe atomique». Les chorus que se partagent les deux manouches sur "Just One of Those Things" sont en effet assez explosifs ! L'ambiance se détend avec Philip Catherine, guitariste au toucher légendaire dont on sait parfaitement qu'il n'a rien à prouver. Considéré comme un des artistes les plus influents de la scène jazz européenne des quarante dernières années, il s’est imposé comme un compositeur de premier plan capable de jouer des mélodies aussi émouvantes que labyrinthiques. Autre univers avec l'apparition de Sylvain Luc. Plus jeune, plus curieux, plus décomplexé, le Bayonnais est le seul à ne pas utiliser une Gibson (il joue sur une guitare Godin, d'origine canadienne), ce qui lui donne un son très particulier. Il est le seul aussi à sortir du cadre des sempiternelles "Feuilles Mortes" et autres gitaneries, pour attaquer d'entrée sur un "Sunny" désarticulé.
 

Biréli Lagrène guitare
Philip Catherine guitare
Christian Escoudé guitare
Sylvain Luc guitare