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Ce nouveau rendez-vous de la chanteuse canadienne avec un public conquis d’avance a permis de mesurer à la fois les forces et les faiblesses de Diana Krall. Ses atouts, incontestables, résident dans la perfection de sa diction, qu’elle détaille Tom Waits (Jockey Full Of Bourbon ), Antonio Carlos Jobim (Quiet Nights) ou Irving Berlin (Cheek To Cheek), et dans ses qualités de pianiste dont la technique, affinée au fil des années, lui permet de distiller de longues introductions où elle fait voisiner le stride à la Fats Waller et les harmonies modernes. En revanche, une certaine réserve l’empêche d’établir avec la nombreuse assistance qui emplit le chapiteau le contact chaleureux espéré. Son art, à l’évidence, s’accommode mieux de l’ambiance intimiste d’un club que des assemblées aussi copieuses. Ce qui n’entame en rien son succès.

Diana Krall piano, voix
Anthony Wilson guitare
Robert Hurst contrebasse
Karriem Riggins batterie

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