Archives
2010
Belle, talentueuse, dotée aussi bien à la contrebasse qu’à la basse électrique d’une solide technique, Esperanza Spalding entame seule son concert avec Jazz Ain’t Nothing qu’elle scatte de belle façon. Il n’en faut pas plus pour capter d’emblée la faveur d’un public qui lui réserve un accueil des plus favorables. L’arrivée de Leonardo Genovese, auteur d’un excellent solo sur Smile Like That, du guitariste Ricardo Voigt et du batteur Lyndon Rochelle fait encore monter la tension. L’ensemble se meut dans cette zone indécise où le jazz rencontre la pop et la soul, pousse une pointe vers la musique latine et la bossa nova (Ponta De Arena de Milton Nascimento, Cinnamon Tree, signé Spalding), flirte avec le binaire (Endangered Species de Wayne Shorter). Souveraine, Esperanza domine les débats, fait chanter le public sur I Love You et remporte un triomphe mérité.
Esperanza Spalding contrebasse, voix
Ricardo Vogt guitare
Leonardo Genovese piano, claviers
Dana Hawkins batterie