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Dans la foulée de Fonseca, Gilberto Gil, accompagné par un septette tonitruant où son fils Bem tient la guitare, donne un concert didactique, expliquant longuement les implications musicales caractéristiques de chacun des morceaux, détaillant ce qui en fait l’essence même, ce mélange de samba, de bossa nova, de reggae avec des zestes de musiques folkloriques glanés aux Caraïbes ou en Afrique (Andar Com Fé, Vamos Fugir, Barracos). Nul ne peut désormais ignorer ce qu’est le bayon, ses origines arabes, la façon dont il a atteint le Brésil, via l’Espagne et le Portugal. Ni ce qui différencie les trois carnavals brésiliens de Rio, Recife et Bahia. Gilberto Gil connaît, lui aussi, l’art de se concilier l’assistance en la faisant participer à son spectacle que viennent couronner trois rappels. Preuve que son charisme a, une fois de plus, sinon surpris, du moins montré son efficacité. 

Gilberto Gil guitare, voix
Claudio Andrade claviers
Bem Gil guitare
Sergio Chiavazzoli guitare
Arthur Maia basse
Gustavo di Dalva percussions
Alex Fonseca batterie

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