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Après le Brésil, départ pour Cuba. Ces retrouvailles avec l'Ile se firent en deux temps, par deux générations qui sont deux façons d'aborder et de représenter la musique. Celle, ancienne, du chanteur Ibrahim Ferrer, qui s'est affranchi du son auquel l'avait circonscrit le Buena Vista Social Club, pour se consacrer à sa grande passion : l'interprétation de boléros, cubains et mexicains, qui ont fait fureur durant les années cinquante. Accompagné par un orchestre exemplaire, réunissant des anciens et des jeunes musiciens, dont Javier Zalva et Cachaito Lopez, ainsi que le pianiste Roberto Fonseca, à propos duquel on n'a pas tari d'éloges. Ce fut une prestation courageuse de Ferrer, très affaibli par une longue maladie à peine dissimulée par la brillance du piano et la beauté vocale de la chanteuse Idania. On est resté sur la triste sensation que l'on ne verrait plus Ibrahim sur scène. Prémonition confirmée trois jours plus tard par son décès à La Havane.

Ibrahim Ferrer voix
Guajiro Mirabal trompette
Demetrio Muniz trombone
Aguaje Ramos trombone
Javier Zalba flûte, saxophone, clarinette
Manuel Galban guitare
Roberto Fonseca piano
Cachaito Lopez contrebasse
Angel Terry Domech percussions
Ramses percussions
Idania voix