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L’expérience, la sagesse, le parcours semé d’étoiles et cette connaissance encyclopédique du piano jazz étaient bien au rendez-vous : à la tête de son trio qui semble gouverné par une charte où le bon goût le dispute à la fluidité, Kenny Barron a donné une leçon de swing, de raffinement harmonique et d’humilité. Entre la poésie de Nightfall et un tube de Broadway en passant par une version presque enjouée de Isfahan (ballade de Billy Strayhorn écrite pour Duke Ellington), son concert a laissé une impression de sérénité et de facilité désarmantes.

• Kenny Barron (piano) Kiyoshi Kitagawa (basse) Johnathan Blake (batterie)