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Après le Brésil, départ pour Cuba. Ces retrouvailles avec l'Ile se firent en deux temps, par deux générations qui sont deux façons d'aborder et de représenter la musique. Celle du flûtiste Orlando "Maraca" Valle, ancien soliste surdoué d'Irakere, avait chauffé la salle à blanc avec sa nouvelle formation. C'était l'une des meilleure prestation depuis longtemps. Belles compositions de Maraca, modulables entre jazz et rumba, arrangements très intelligents de standards, improvisations collectives brillantes de justesse et de simplicité, soli imparables (notamment le saxophoniste Irving Acao, le trompettiste Reynaldo Melian, et Maraca lui-même), pour une partie jazzistique impressionnante. Un concert clôturé par une séquence de quelques titres qui ont fait danser même les récalcitrants qui tentaient de résister à la tentation du tumbao afro-cubain. Ce soir, sous le chapiteau de Marciac, nous avons assisté à un véritable maracazo.

Maraca flûte
Reynaldo Melian trompette
Roberto Perez trompette
Irving Acao saxophone
Andres Perez saxophone
Alejandro Falcon piano
Sergio Raveiro contrebasse
Juan Carlos Rojas batterie, timbales
Rafael Valente congas, voix
Wilfredo Campa voix
Rolando Morejon voix