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C’est toutefois Monty Alexander, accompagné par Hassan Shakur (basse) et Herlin Riley, probablement le meilleur batteur en activité, qui va une fois encore enflammer l’assistance. Le pianiste jamaïcain, éblouissant, impose immédiatement sa manière démonstrative, axée sur le swing, mêlant reggae, rythmes et mélodies caribéens aux standards de jazz éprouvés, Fly Me To The Moon, Sweet Georgia Brown et un Django délicatement détaillé. Qu’il interprète du Bob Marley ou ses propres compositions, des citations empruntées au bebop viennent spontanément nourrir ses improvisations. Allégresse, humour, usage du second degré, autant d’ingrédients qui viennent pimenter un concert terminé par quatre rappels auxquels le public, massé au pied de la scène, apporte son concours en chantant et en dansant, selon une tradition désormais bien établie ici.

 
Monty Alexander piano
Hassan Shakur contrebasse
Herlin Riley batterie