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Pour rendre hommage à Louis Armstrong, dont on fêtera l’an prochain le centenaire, deux approches différentes : l’une, savante, distanciée, celle de Patrice Caratini dont l’écriture raffinée joue sur l’enchevêtrement des timbres, la richesse rythmique et harmonique. Les thèmes canoniques (Saint Louis Blues, Cornet Shop Suey, Ory’s Creole Trombone et autre Savoy Blues) en sortent transfigurés, à l’instar de la rengaine Darling Nellie Gray qu’Armstrong enregistra avec les Mills Brothers et qui fait l’objet de sept variations éblouissantes. Pour déroutante qu’elle paraisse au premier abord, cette musique élaborée emporte l’adhésion, d’autant que le public est sensible à la qualité des solistes, Denis Leloup, Claude Egéa, André Villéger ou Christophe Monniot.
 

Claude Egea trompette
Pierre Drevet trompette
André Villéger saxophone
Stéphane Guillaume saxophone
Christophe Monniot saxophone
Denis Leloup trombone
François Bonhomme cor
François Thuillier tuba
David Chevalier guitare
Alain Jean-Marie piano
Patrice Caratinicontrebasse, direction
Thomas Gimmonprez batterie