On attendait cette nouvelle voix masculine avec l’espoir que celle-ci apporte d’autres émotions... et ce fut le cas : caressant de sa voix de zéphyr un répertoire composé de standards (Lush Life), de compositions récentes du trompettiste Nicholas Payton et de quelques joyaux du « spiritual jazz » où on le sent payer sa dette à ses inspirateurs (The Sun Song, immortalisée par Pharoah Sanders et Leon Thomas), il prêcha aussi l’amour et la concorde, notions qu’il entretient au sein de son groupe dont il met en valeur chaque musicien. Voilà un gentil qui a du talent !
- Tyreek McDole (voix) Dylan Band (saxophone) Caelan Cardello (piano) Daniel Finn (contrebasse) Gary Jones (batterie)
- tyreekmcdole.com
Embrassant divers genres musicaux le plus naturellement du monde (entre pop et folk en passant par quelques incursions dans le style reggae), Ben Harper a une fois de plus envoûté son public. Sa voix y est pour beaucoup : sensuelle, sereine, dotée de ce timbre particulier qui a contribué à sa popuarité. Entouré de son groupe avec lequel il tourne à nouveau, enrichi de cet orgue Hammond au son tournoyant et aux accents parfois churchy, il a revisité ses propres compositions, avec en guise de coda sa chanson Amen Omen, là où un léger parfum de Cat Stevens s’est répandu dans l’air tiédi du chapiteau.