Le Journal

Sur le ton de la complicité, ces deux anciens camarades de classe de la Havane n’ont eu aucune difficulté à échanger en ouvrant grand le livre d’or de la chanson populaire cubaine. Gonzalo Rubalcaba y a révélé la variété qu’il déploie dans ses dons d’accompagnateur. Quant à Aymée Nuviola, elle captiva son public par sa voix précise, placée où il faut, et une qualité de conteuse à laquelle le public semble avoir été très sensible. Ce fut chaleureux, coloré et enchanteur, à l’image de la robe chamarrée de la chanteuse.

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