Le Journal

Né à Autlàn (Mexique), le garçonnet a été très tôt initié au violon et au solfège par son père, musicien de rue rompu au répertoire mariachi. En 1955, il a suivi ses parents à Tijuana (près de la frontière américaine), où il a découvert le blues. En 1961, il a rejoint sa famille à San Francisco, où elle avait immigré un an plus tôt. Là-bas, Santana s'est attaché à travailler la note, à la fouiller, l'explorer. De son style inimitable, il a l'art de suspendre le temps, avec magie. Depuis plus de cinq décennies, à partir de ses débuts où l’on a découvert ce groupe révolutionnaire de fusion afro-latin-blues-rock à San Francisco, Carlos Santana est à l’avant-garde d'un art qui transcende les genres musicaux et les frontières générationnelles, culturelles et géographiques. En 2018, à notre festival, il s’est fait désirer comme la star mondiale qu'il est avant de rentrer sur scène : quelques vidéos retraçant sa carrière de "guitar hero" n’ont pas suffi à calmer l’impatience d’un public venu entendre les rythmes enfiévrés sur lesquels Carlos Santana allait créer un style « rock progressif » en version latine dès le début des années 70. Le concert de Marciac permit d’installer Samba Pa Ti, Oye Como Va, Black Magic Woman ou Europe -qu'il ne joue que très rarement sur scène- dans une légende encore vivace, solos d’anthologie à l’appui !
 

• Ouverture de la billetterie vendredi 10 décembre à 10h